so don't you worry your pretty little mind. (gill)

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La journée de la rouquine avait été plus que désastreuse. Elle cru pourtant que tout allait de mieux en mieux, mais pour finir sa mémoire lui jouait encore des tours et au travail ce n'était pas pratique. Elle entra dans la baraque, enleva sa veste en cuir et balança son sac à main qui résonna sur le carrelage de l'entrée. Le bruit sourd la fit frissonner, elle passa ses mains sur son visage pour sécher les quelques larmes qui avaient coulées sur le chemin et puis un léger geste dans ses cheveux décoiffés. Elle s'avança d'un pas décidé, ses talons claquaient sur le sol et sa robe bleu nuit virevoltait dans tous les sens. Elle décida de se poser un moment sur le canapé et de respirer un bon coup. Elle n'allait pas laisser cette journée la décourager, mais cela était trop pour aujourd'hui. Elle devait maintenant se reposer et penser que le lendemain sera un jour meilleur. - Ça va aller Gage, ça va aller. - Se disait-elle à elle-même. Depuis quelques temps, elle se mettait à parler toute seule, à s'auto-encourager, ça l'aider à se calmer. Elle entendit des pas derrière elle, elle se leva d'un bond et resta immobile devant la silhouette de Will. Elle sourit de toutes ses dents puis mordilla sa lèvre inférieur. Elle était un peu gênée qu'il la voit dans un état pareil. Elle était d'habitude, toujours propre sur elle, là son mascara avait quelque peu coulé à cause des perles qui étaient venues se glisser sur ses joues rosées. Elle ne pouvait pas nier l'attirance qu'elle avait pour lui ça c'était certain, son cœur se mit à battre un peu plus fort. -  Bonjour.. - Murmura-t-elle tout en essaya de ne pas devenir pivoine.   

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Tu étais rentré plus tôt. Exceptionnellement tu étais rentré plus tôt avec quelques articles sous le bras à éditer et à renvoyer à tes collègues pour le lendemain. Enfin, sous le bras c’était plutôt dans l’ordinateur mais bon … Tu n’avais pas cherché à prolonger ta journée, tu cherchais plutôt à les écourter sur ton lieu de travail. Tu ne fus pas surpris de ne trouver personne à la maison en rentrant, Gage avait trouvé un boulot et une boulangerie ça ne ferme pas à dix-sept heures. tu te mis donc tranquillement dans la cuisine, avec des cookies à côté pour éditer ces articles. C’est une heure ou deux plus tard, tu ne savais pas trop bien que la porte de la maison s’ouvrit avant de se fermer bruyamment. Un bruit sourd retentit ensuite et tu fronçais les sourcils. Qu’est-ce qui se passait ? C’était Gage, personne n’entrait comme ça chez toi et tu pouvais entendre sa voix du salon mais quelque chose n’allait pas, c’était évident. Tu enregistrais rapidement ton document avant de rejoindre le salon où tu trouvais Gage sur le canapé, les joues rouges couvertes de traces de mascara et les yeux noirs. Elle avait pleuré, c’était certain. Mais pourquoi ? Est-ce que quelqu’un lui avait fait du mal ? Est-ce qu’elle était malheureuse ? Etait-ce autre chose ? Tu l’avouais, tu n’avais jamais vu Gage dans cet état, même quand on lui avait appris qu’elle avait perdu la mémoire. Alors oui, tu étais inquiet, très inquiet même. « Bonjour ... » Tu pouvais voir ses joues se colorer, tu pouvais voir qu’elle hésitait. Tu t’assis sur le canapé à côté d’elle avant d’ouvrir les bras et de lui dire : « Viens par ici. » Un câlin ça faisait toujours du bien non ? Enfin tu ne savais pas, tes parents n’avaient jamais pris le temps de le faire. « Qu’est-ce qui se passe ma belle ? » C’était un surnom que tu utilisais de temps en temps. Elle était belle, très belle, trop belle mais pour l’instant, tu voulais juste qu’elle aille mieux, tu voulais que son sourire illumine la pièce tout simplement.

Elle le regarda sans bouger quand il venu s'asseoir auprès d'elle. - Viens par ici. - Elle déposa sa tête sur son épaule et se laissa enlacer par ses bras. Elle ne voulait plus pleurer et surtout pas devant lui, elle voulait se montrer forte. - Qu’est-ce qui se passe ma belle ? - Elle fronça les sourcils à sa question, elle n'avait plus envie d'en parler, mais il avait le droit de savoir. - Première mauvaise journée au boulot.. J'ai encore des migraines pas possible, j'ai fait tomber quatre gâteaux par terre et je n'ai pas rendu le bon montant à un client.. -  Déballa-t-elle à la vitesse de la lumière pour en être débarrasser. Elle se recula pour plonger son regard dans le sien. - Mais demain est un nouveau jour et j'espère de tout mon cœur que mon patron ne m’annoncera pas qu'il me vire.. - Ajouta-t-elle en ricanant nerveusement. Elle respira un bon coup, frotta ses yeux encore humides. Elle déposa son menton sur son épaule et ferma légèrement les yeux. -Merci.. Je devrai arrête de te remercier tout le temps, mais c'est plus fort que moi. Tu as un don pour me rassurer, je me sens bien en ta compagnie.   - S'exclama-t-elle avant de lui déposer un baiser furtif sur sa joue.